En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
- La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
En Flandre, une circulaire de décembre 2O21 a invité les institutions d’accueil du secteur de l’aide à la jeunesse à se réorganiser afin d’accueillir les enfants et les jeunes dans de petits groupes de vie au sein de familles professionnelles sélectionnées et encadrées. Les projets retenus devraient démarrer en décembre 2022.
Rappel du cadre légal : une protection de remplacement
Si, malgré le soutien que l’Etat est tenu d’apporter aux parents, ceux-ci ne parviennent plus à assumer la prise en charge de leur enfant, l’Etat doit lui assurer une protection de remplacement, et envisager en premier lieu une solution de type familial (famille élargie, famille d’accueil sélectionnée) avant une solution institutionnelle. Le placement doit être réévalué périodiquement ; l’objectif est un retour en famille, sauf si ce n’est pas l’intérêt de l’enfant. Toute autorité publique a l’obligation de mettre en place les mesures nécessaires à cette réunion familiale dès que c’est possible, car le temps joue beaucoup sur la relation. ‘’Lorsqu’un laps de temps considérable s’est écoulé depuis que l’enfant a été placé pour la première fois sous assistance, l’intérêt qu’à l’enfant à ne pas voir sa situation familiale de facto changer de nouveau peut l’emporter sur l’intérêt des parents à la réunion de leur famille (Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt K et T c. Finlande, 12.07.2001).
Accueil en petit nombre et renforcement de la coparentalité
De nombreuses recherches montrent que des figures parentales stables, assurant une continuité des soins et de la relation, sont essentielles pour les enfants, surtout les plus jeunes. Les jeunes eux-mêmes souhaitent grandir ‘’le plus normalement possible’’. La vie dans une petite unité permet aux enfants de recevoir une attention individualisée, de s’insérer dans une vie de famille et de quartier, elle favorise leur participation…
Après la mise en place d’un projet pilote avec SOS Village d’Enfants, le gouvernement flamand voudrait étendre ce modèle de prise en charge alternative en maison familiale à l’ensemble du secteur, en priorité pour les enfants de 0 à 12 ans. Concrètement, trois enfants au maximum pourront être accueillis dans une même famille. Ce nombre pourra varier en fonction des problèmes des enfants, de la prise en charge d’une fratrie, de la situation et des capacités du propriétaire de la maison familiale.
Importance de la coparentalité
Durant le placement de leur enfant, les parents restent titulaires de l’autorité parentale. Ils continuent à prendre toutes les décisions importantes concernant la santé, l’éducation, la formation, les loisirs, les choix religieux et philosophiques (sauf extrême urgence). Ils peuvent donc rester impliqués activement dans la vie de leur enfant. Cela passe par le droit à des contacts réguliers, sauf si l’intérêt supérieur de l’enfant s’y oppose.
Dans le nouveau modèle proposé par le gouvernement flamand, on insiste sur la coopération entre les deux milieux familiaux de l’enfant, pour éviter conflits de loyauté et traumatismes. Le modèle mise sur la professionnalisation des parents d’accueil et sur leur encadrement. En effet, au moins un des parents de la maison familiale serait un ‘’éducateur professionnel’’ rémunéré travaillant 7 jours sur 7 ; ils seraient sélectionnés sur base de leurs compétences (diplôme, expérience professionnelle) mais aussi sur base de leur personnalité et de leur aptitude à apporter aux parents un soutien émotionnel et pratique suffisant. Ils devront aussi réfléchir à leur couple, impliquer leurs propres enfants et leur réseau relationnel, car l’accueil va demander à tous une grosse adaptation.
Ces parents d’accueil professionnels seront toujours liés par contrat à une organisation mère. Une équipe multidisciplinaire assurera leur formation continuée, leur soutien, le soutien de la relation avec les parents… un peu comme les SAAF accompagnent les accueillants familiaux. L’objectif du projet pilote est clair : le retour de l’enfant dans sa famille d’origine. Le travail de la coparentalité est primordial et l’enfant est consulté tout au long du placement. Cependant, afin de garantir la continuité de vie de l’enfant dans toutes les situations, les experts préconisent qu’on garantisse immédiatement que l’enfant pourra toujours rester dans la maison familiale au cas où le retour en famille ne serait pas possible.
Notre avis : on pourrait dire en synthèse que ces maisons familiales ressemblent à la fois à des familles d’accueil (dans leur vie au quotidien) et à un milieu institutionnel (par le professionnalisme requis des éducateurs). C’est très positif si cela permet à des enfants de grandir dans un milieu familial plutôt que dans un grand groupe où les éducateurs se relaient.
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{readmore}{/article}Source : Les maisons familiales : la Flandre franchit un nouveau cap par Alexandra Roelandt in Journal du Droit des Jeunes n°413 de mars 2022, pages 13 à 21
Source : Les maisons familiales : la Flandre franchit un nouveau cap par Alexandra Roelandt in Journal du Droit des Jeunes n°413 de mars 2022, pages 13 à 21 - {article title="La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil"}{title}
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Source : Les maisons familiales : la Flandre franchit un nouveau cap par Alexandra Roelandt in Journal du Droit des Jeunes n°413 de mars 2022, pages 13 à 21 - La Flandre franchit un nouveau cap : Professionnalisation des familles d'accueil
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